Et bien comme il se doit, je me présente, je mappelle Damien, marié de mon état, et jhabite à environ 30 km dOrange.
Comme vous tous ici, évidemment, je suis un mordu de nos loulous tachetés ! Cela fait environ 35 ans que je connais cette race (aille déjà !) grâce à un cadeau de Noël quon ma offert à cette époque : les « 101 Dalmatiens » en vinyle 45 tours et son petit livre !
Depuis ce jour, jai toujours su que si je devais avoir un animal de compagnie, et plus particulièrement un chien, ce serait, et ne pourrait être, quun Dalmatien. Et oui, Walt Disney avait frappé il y a déjà bien longtemps !Et pourtant, jen ai eu des compagnons de jeu durant mon enfance : chiens de toutes races (et de non-races !), chats, lapins, cochons dinde, poissons rouges, couleuvres, hérissons et même renards Sans compter les vaches du voisin, mais ça cest déjà un peu plus compliqué à dresser et légèrement plus encombrant !
Il maura quand même fallu attendre lâge de 32 ans pour devenir le compagnon de mon premier chien et bien sûr Dalmatien : Noé !
Un petit bout de 8 semaines, tout droit sorti dun élevage situé en pleine campagne de haute Ardèche. A cette époque nous en avions cherché un dans les SPA, les refuges mais en vain.
A la seconde où notre choix fut porté sur ce garnement et dominant dune portée de 11, ce fut un amour réciproque, inconditionnel et sans faille.
Nous ne savions pas en le choisissant, quà 1 jour près, sa vie aurait très certainement pu se terminer entre 1 et 2 ans. En effet, le lendemain de notre passage chez léleveur, un couple intéressé par Noé aura dû reporter son choix sur une de ses surs, quils auront fait euthanasier par pure incapacité à la sociabiliser Sachant que Noé était ultra dominant, il aurait subit le même sort bien avant.
Malgré ce sauvetage des plus involontaires, les plus belles histoires damour ont aussi une fin, et après un an de galère, de traitements et opérations, cette saloperie de maladie quon appelle le cancer, nous la finalement emporté le 15 septembre 2006 à lâge de 9 ans Une déchirure si profonde quelle ne se refermera certainement jamais. :no:
Ma femme, aussi désespérée que moi et ne supportant plus ce vide abyssal, décida de contacter tous les refuges de la région et à force de persévérance, finit par trouver une louloute dans celui de Lisle sur la Sorgue (84). Elle y était depuis 2 ou 3 jours, déposée par sa maitresse de Caderousse (84), et qui selon cette dernière, avait mordu par 2 fois son voisin On connait tous cette chanson !!! :silent: Cest ainsi que tous les deux, en pleurs du début jusquà la fin de notre passage en ce refuge, le 14 octobre 2006, nous avons décidé dadopter Rayysa, une Dalmatienne de 6 ans.
Après une très brève période de refus psychologique de ma part, à cause dune désagréable impression de trahir mon loulou décédé à peine 1 mois auparavant, tout se passa bien et continue dailleurs à bien se passer. Cest un véritable concentré damour !
Sauf pour les chats, écureuils et autres petites bêtes poilues
qui depuis son arrivée, ne trainent plus trop dans les parages. 
Et pour que lhistoire ait une fin heureuse, la surprise se fit quand nous avons reçu par courrier les papiers de notre nouvelle colocataire : à la lecture de son arbre généalogique nous avons découvert, stupéfaits, quelle était une petite cousine de Noé ! Vous croyez au hasard ?
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Je profite de cette présentation pour féliciter, remercier et encourager toutes les personnes qui sont à lorigine de cette association et, bien sûr, tous ceux qui la font vivre.
Aussi, je souhaiterais pouvoir immédiatement prendre part concrètement à votre action, mais ma situation personnelle ne le permettant pas, je ronge mon os en attendant que cela soit possible ! :x
Je ne suis pas certain de pouvoir devenir un jour famille daccueil (car il me faudrait une psychanalyse complète à chaque séparation :( ), mais très certainement adoptant.
Alors quand bien même je ninterviendrais que rarement sur le forum, il nen demeure pas moins que ladresse de votre association sera précieusement conservée pour usage futur !
Bonne continuation, bon courage, et encore merci pour nos tachetés si souvent plus humains que nos propres congénères !
